• Histoire« Ma première erreur fut de naître. »
La jeune fille naquit un soir sans lune et sans étoiles. Dans la nuit noire on pouvait entendre les quelques pleures du bébé qui venait de naître.
Elle vécut une enfance assez particulière. Née dans une famille qui n’appréciait que la perfection, la jeune fille se sentait emprisonnée dans le monde des adultes. Elle passait son temps à dessiner principalement des étoiles noires. Ses parents lui avaient donné le nom de « Arkanne » ce qui signifiait « mystère » lorsqu'il est bien écrit (arcane). Arkanne était complètement perdue dans les ténèbres. Elle ne supportait rien et n’aimait rien. Elle avait les cheveux d’un noir ébène, qui s’éclairciront au fil du temps et avec le soleil. et les yeux aussi noirs que du charbon alors qu’à l’origine ils devaient être verts. Elle ne supportait pas la lumière et restait tout le temps dans le noir absolu . Elle continuait de dessiner ses étoiles toujours aussi noires. La jeune fille ne dessinait réellement que ça. Elle voyait très bien dans le noir car ses yeux s’étaient habitués mais à la lumière ils clignaient sans cesse c’est pourquoi la jeune fille n’y voyait rien. Ses parents se fichaient bien de son sort à présent ! Ils avaient tout essayé pour la faire sortir de son monde si sombre. Car la jeune fille s’était créé un monde imaginaire, une bulle dans laquelle elle restait tout le temps car pour elle, le monde réel n’était pas bien et ne lui plaisait pas ! Elle n’avait plus aucun contact avec les autres et refusait la compagnie. Elle reçut des cours très particuliers. La jeune fille se révélait être très intelligente mais un peu perturbée.
«Je suis passée de "L’ange noir" au " démon de lumière ". »
Un jour ses parents en ont eu marre et ils décidèrent de l’emmener voir un psychologue. Il leur expliqua que c’était trop tard pour elle car, ayant déjà cinq ans, elle n’avait pas reçu assez d’amour et de lumière. Les parents refusèrent le sort de leur fille unique et décidèrent de tout mettre en œuvre pour la faire sortir de ce pays imaginaire. Ils la forcèrent à rester à la lumière ce que la jeune fille n’apprécia pas du tout. Elle était devenue insupportable avec ses parents qui lui donnaient tout leur amour qu’ils ne lui avaient jamais donné auparavant. Il l’envoyèrent à l’école publique pour que la jeune fille ait un contact avec les autres. Dès le premier jour, les parents furent convoqués par le directeur qui leur avoua que leur fille était insupportable avec les autres. Elle restait seule à longueur de journée et quand quelqu’un venait la voir, que ce soit un professeur ou un élève, elle l’envoyait balader. Ses parents essayèrent de lui expliquer mais ceci fut peine perdu. Elle refusait de les écouter. Ayant grandit seule, elle avait appris à vivre seule et à se débrouiller seule. Elle gardait tout pour elle et ne disait rien. Elle souffrait de la solitude sans s’en rendre compte. Pour elle la souffrance et la joie étaient similaire. Elle n’arrivait pas à distinguer ces deux sentiments.
« Elle a réussi à me faire voir ce qui était sous mon nez. »
A l’age de dix ans, la jeune fille n’avait toujours pas changée. Elle était toujours aussi froide et méprisante. Un jour une jeune fille arriva dans son école. A sa grande surprise la nouvelle était comme elle. Arkanne trouvait ce comportement stupide et en parla à ses parents qui lui firent remarquer qu’elle était pareille. Le changement fut radical. Elle devint très gentille avec tout le monde et essaya de faire « amie amie » avec la nouvelle. Mais celle-ci l’envoya balader. Elle redoubla d’effort mais rien n’y faisait. Elle demanda conseil pour la première fois à ses parents. Ils lui demandèrent de réfléchir. Comment était-elle sortie de ce comportement ? Elle décida d’essayer. Elle redevint insupportable à la grande surprise de ses professeurs qui étaient plutôt contents de son changement. Tous ses efforts vinrent à leur fin. En voyant le comportement d’Arkanne la nouvelle ne changea pas bien au contraire elle devint amie avec Arkanne pour la simple et bonne raison qu’elle était pareille. C’est elle qui apprit tout à Hoshi, comment se défendre et comment protéger les autres. Arkanne n’était gentille qu’avec la nouvelle qui s’appelait Hoshi et avec ses parents.
« Le respect il faut le donner avant de le recevoir. »
A l'age de quinze ans, Arkanne était l'une des filles les plus respectée de tout son quartier. Que ce soit par les adultes ou par les adolescents. Elle était toujours entourée d'un bon nombre de garçons ainsi que de Hoshi, mais celle-ci eut beaucoup de mal à accepter la popularité de la jeune fille. Elle était plutôt du genre aimable et polie devant les adultes mais dans leur dos, elle faisait toutes sortes de bêtises.
« Un accident qui à tout fait basculer et qui m’a fait redevenir comme avant. »
Arkanne vécut un grave accident avec Hoshi. Toutes deux étaient en voiture, Hoshi conduisait, étant plus âgée qu’elle. Tout allait pour le mieux lorsqu'elles eurent un accident de voiture. Arkanne perdit connaissance sous le coup du choc qu'elle avait reçu et lorsqu'elle se réveilla, elle baignait dans du sang. Ce liquide rouge lui caressait doucement les bras. Elle releva la tête et vit Hoshi, très mal en point. Les secours arrivèrent quelques minutes après. Ils les emportèrent avec eux. Les minutes semblaient être des heures et les heures des années. Arkanne n'en pouvait plus elle voulait savoir comment allait Hoshi. Elle, elle n'avait rien. Les médecins parlent encore de miracle car elle n'aurait pas du en sortir indemne. D'ailleurs, en voici la preuve. Les médecins vinrent la voir et lui annoncèrent que son amie était morte dans cet accident. Arkanne ne put jamais oublier et cette histoire la torture encore. Celle qu'elle aimait le plus au monde venait de mourir alors qu'elle, elle était encore en vie et avec seulement quelques égratignures. Mais le pire, c'est qu'elle s'accusa de la mort de Hoshi, elle disait que tout cela était de sa faute.
« Les sentiments ? Qu'est-ce que sais ?. »
Avec le temps, elle réussit, en quelque sorte, à oublier ou plutôt à redevenir comme elle était. Le problème était que tout ceci s'aggrava. Elle répondait à tout le monde, n'écoutait rien, séchait ses cours, elle se mit même à voler et elle adorait se battre. Sa côte de popularité remonta d'un coup et elle revint avec sa bande. Ses parents et ses professeurs laissèrent d'abord passe, mettant cela sur le dos de l'accident mais très vite ils en eurent marre. La jeune fille s'amusait à en faire baver à ceux qu'elle n'aimait pas, à ceux qu'elle nommait les "bourges" qu'elle détestait. Et oui. Arkanne avait rejeté un bon nombre de bons sentiments, se contentant de sa haine et de son mépris et pourtant, elle continuait à protéger de toutes ses forces sa bande d'amis à qui elle tenait plus que tout.
« Mes amis, c'est ma vie. »
Ils l'aidaient, oh oui ils l'aidaient beaucoup à remonter la pente alors qu'elle glissait vers le bas. Elle n'était gentille qu'avec eux, sa vie c'était eux, et son avenir elle le voyait en eux. Ils étaient absolument tout pour elle.
« Un abandon de leur part pour un adieu de la mienne. »
Ses parents, n’en pouvant plus, l’obligèrent à partir lorsqu’elle eu enfin atteint ses dix-huit ans. Son anniversaire n’avait pas eu lieu et, pour seul cadeau, elle eut le droit à une petite maison, dans un endroit complètement éloigné de sa maison natale, à Forks. Après tout, cela ne pouvait pas être pire que de rester dans cette famille et elle partit donc, emmenant toutes ses affaires avec elle. Elle s’installa dans la petite maison qu’ils lui avaient achetée. C’était une nouvelle vie qui s’offrait à elle, et elle contait bien tout recommencer à zéro. Elle avait la chance de se relever et de remarcher, comme pour la première fois.
Transformation - Mutation : « Un nouveau moi ! »
Arkanne s’était installée dans cette maison. Pourtant, la solitude la torturait. Elle refusait d’aller vers les autres, préférant que ce soit eux qui vienne vers elle mais elle paraissait froide et, au premier abord, certain disait qu’elle pouvait presque faire peur. Elle était quelque de plutôt transparent lorsqu’elle le voulait. Elle était redevenue la jeune fille calme qu’elle était il y a encore quelque mois. Tout n’allait pourtant pas trop mal. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. Elle commença à se sentir mal… très mal. Elle avait entendu parler des légendes sur sa famille, disant que certains membres avaient été « maudits ». C’est alors qu’un beau soir, alors qu’elle était tranquillement assise dehors à regarder le ciel étoilée, qu’une violente douleur la parcourut toute entière. Elle sentait et entendait ses hauts craquer, comme si ils s’allongeaient. La douleur physique était tellement grande qu’elle ne pouvait même pas crier, ayant le souffle totalement coupée. Elle se tordait sur le sol, se tenant les côtes puis la tête. Cette dernière s’allongea à son tour, laissant place à un visage de loup avec des yeux dorée et surtout apeurés. Elle se croyait folle ou gravement malade. Ses bras se recouvrèrent d’une fourrure noire au reflet argenté et tout son corps fut bientôt recouvert de ce manteau. Sa colonne vertébrale, comme le reste de ses hauts, craqua, comme si on venait de la briser. Arkanne poussa un cri étouffé. La haut qu’elle avait se jour la se déchira. Ses dents n’échappèrent pas à la mutation, devenant des crocs aiguisés. Petit à petit, la douleur se dissipa. La jeune fille se croyait morte ou en train d’agoniser et pourtant, elle était bien vivante. Elle resta un long moment allongée ainsi sur l’herbe, devant chez elle. Lorsqu’elle comprit qu’elle était belle et bien en vie, elle se releva mais… en voyant ses bras, son corps… Elle se disait folle ou en train de faire un cauchemar mais non ! Tout cela était bel et bien réel. Heureusement pour elle, elle connaissait pas mal de chose sur les créatures fantastique, spécialement sur les loup-garou. Complètement déboussolée, effrayée par elle-même, elle passa le reste de cette nuit de souffrance à errer dans la forêt, courant, poussée par le vent, fuyant ce qui finirait par la rattraper : la vérité.
To Finish {Pour finir} :"Tracer son chemin."
Arkanne continua du bien qu’elle put sa vie, comme avant. A présent, elle ne faisait rien pour s’approcher des autres, les fuyants presque parfois. Elle avait peur de faire du mal aux personnes qui l’entourait. Au départ, les premiers jours après sa transformation, elle resta enfermée dans sa maison, n’osant même plus sortir. Mais ce fut le manque de nourriture qui la poussa vers le monde extérieur. Elle comprit qu’elle ne pourrait pas toujours vivre ainsi, qu’il faudrait bien tôt ou tard qu’elle aille vers les autres si eux ne se décidaient pas mais pour elle, il était encore bien trop tôt.
Elle ne fuyait plus à présent, elle acceptait ce qu'elle était et vivait avec. Elle n'y pourrait rien de toute façon, elle ne pourait rien y changer. Elle était ce qu'elle était. Le monstre qu'elle s'imaginait être disparut, laissant place à quelqu'un de très spécial.